Ponton de Grande Anse d'Arlet, 97217 Les Anses-d'Arlet

De combien d’air a-t-on besoin en plongée ?

La réponse est variable en fonction de votre façon de respirer, de votre expérience en plongée et de la profondeur à laquelle vous plongez.

Un plongeur débutant consomme jusque 20L d’air minute

Une bouteille de 12L gonflée à 200 bars contient 12*200= 2400L d’air, et l’on peut s’en servir jusqu’à ce qu’il reste 50 bars soit 12*50=600L d’air. Vous pouvez donc consommer 2400-600 = 1800 L pendant le temps de votre plongée. En respirant 20L par minute, cela peut faire 1h30 si vous êtes à la surface, ou 45 minutes si vous êtes à 10 mètres.

Un plongeur niveau 1 ou niveau 2 va moins consommer, autour de 15L/minutes en général, ce qui permettrait de rester 2h à la surface, 1h en restant tout le temps à 10 mètres ou 30 minutes en restant à 20 mètres.

Les petits consommateurs (Niveaux 3 et plus, moniteurs de plongée notamment) sont plus souvent autour de 12L/minutes, ce qui permettrait de passer 2h30 minutes à la surface, 1h15 à 10 mètres ou 50 minutes s’ils restent tout le temps à 20 mètres de profondeur. Il s’agit uniquement d’un ordre de grandeur !

Comment calculer sa consommation d'air?

Tout le monde le sait, lorsque nous plongeons, nous disposons d’une réserve d’air limitée il est donc important de connaître sa consommation d’air afin de planifier ses plongées en toute sécurité et de profiter pleinement de l’exploration des fonds marins. Durant votre plongée le manomètre sera l’élément indispensable pour connaître votre consommation. Directement relié à nos bouteilles, il va permettre de mesurer, en temps réel, la quantité d’air sous pression restante dans votre bouteille. Cette quantité doit ensuite être interprétée par le plongeur, qui à l’aide d’un ordinateur de plongée pourra  prendre en compte différents paramètres tel que la profondeur ou encore le temps de plongée pour connaître son autonomie en air.

Cet appareil peut en général calculer automatiquement votre consommation d’air mais il est aussi possible de calculer soi-même sa consommation d’air brute. En effet, notez la pression d’air de votre bouteille généralement exprimée en bars ou en psi, et enregistrez également l’heure à laquelle vous commencez la plongée. Pendant la plongée, maintenez une vigilance constante sur votre manomètre et notez régulièrement votre consommation d’air. Si vous plongez avec un ordinateur de plongée, consultez régulièrement les informations affichées, qui peuvent inclure une estimation de la durée restante de votre plongée en fonction de votre consommation d’air actuelle.

Une fois la plongée terminée, notez la pression finale de votre bouteille d’air et l’heure à laquelle vous avez terminé la plongée. Votre consommation d’air est alors donnée par la différence de pression ( il faut soustraire la pression finale de la pression initiale ) multipliée par le volume de la bouteille, puis divisée par la durée de la plongée. Vous obtenez ainsi votre consommation d’air en litres/minute.

Par exemple, si vous avez commencé avec une pression de 200 bars et qu’à la fin de la plongée, il ne reste que 50 bars, et que la plongée a duré 60 minutes, alors votre consommation d’air moyenne serait de 200-50. 60 = 2, 5 bars par minute.

La consommation d’air augmente significativement avec la profondeur

Plus un plongeur descend profond, plus la pression augmente, et donc plus il consomme de l’air. A 10 mètres, il y a 2 bars de pression, un plongeur consomme donc deux fois plus d’air qu’à la surface.

Les plongeurs consomment trois fois plus à 20 mètres qu’à la surface, et cinq fois plus à 40 mètres.

C’est ce qui fait que personnellement, je dépasse rarement les 20 mètres : j’aime les longues plongées !

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Certains consomment moins que d’autres : les variables de votre consommation d'air

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#zenitude : soyez calmes, posés et détendus !

Le stress et l’excitation font consommer de l’air. Pensez à votre première rencontre sous-marine avec une tortue : on est loin de l’encéphalogramme plat ! A l’inverse, plus vous prendrez le temps de vous détendre avant de plonger, d’être tranquilles et zen, sans rush, sans stress, et moins vous allez consommer.

Sur un essoufflement en plongée, la consommation d’air est importante : pensez en ce cas à bien expirer. Il faut souffler par la bouche pour éliminer le CO2 accumulé dans votre corps. Quand vous serez calmés, pensez à vérifier votre manomètre, et n’hésitez pas à poursuivre votre plongée à moindre profondeur.

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#femmes #ConditionPhysique : des facilitateurs pour peu consommer

La condition physique générale va jouer en la faveur des sportifs, qui auront une plus faible consommation, et en défaveur des fumeurs. La plongée est une activité exigeante sur le plan physique, car elle se déroule dans un milieu subaquatique qui impose des contraintes particulières à notre corps. Lorsque nous plongeons, notre organisme doit s’adapter à un environnement où l’oxygène se fait plus rare à mesure que nous descendons en profondeur. Le corps va alors chercher à compenser cette diminution d’oxygène en augmentant la fréquence respiratoire et en approfondissant les inspirations. C’est là que la condition physique entre en jeu. Une bonne condition physique, notamment au niveau du système cardio-respiratoire, permettra au plongeur de mieux résister à la perte d’oxygène et de prolonger sa plongée sans ressentir de gêne.  Les fumeurs sont ici défavorisés car des poumons en bonne condition et une musculature thoracique développée permettent de faciliter l’expansion pulmonaire, afin d’avoir une respiration plus profonde et plus efficace.  Elle permet également de renforcer les muscles impliqués dans la respiration, tels que les muscles intercostaux ou le diaphragme. En outre, il faut noter que la capacité d’endurance, peut-être aussi particulièrement utiles notamment lors de plongées longues ou en profondeur.

Cependant, la consommation d’air en plongée reste inégale selon les individus malgré une bonne condition physique. En effet, les hommes consomment habituellement plus que les femmes, a priori pour des questions de gabarits : un rugbyman de 2 mètres de hauteur et trois fois ma largeur consommera toujours plus que moi car nous n’avons pas le même volume pulmonaire, et sous l’eau il a davantage de volume à propulser !

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#palmage #courant #froid : vos compétences, votre tenue et les situations de plongée peuvent vous faire consommer

La qualité du palmage joue également : l’idéal étant des gestes grands et amples, jambes quasiment tendues, sans fléchir les genoux.

Si vous êtes dans du courant, même léger, vous risquez de palmer plus fortement, et avec l’effort, votre consommation va également augmenter. Il est donc recommandé de rester détendu et de nager en douceur en utilisant des mouvements amples et fluides.

En outre,  une bonne maîtrise de sa flottabilité est également essentielle pour économiser de l’air. En étant bien équilibré et en utilisant son gilet stabilisateur de manière efficace, le plongeur peut éviter de devoir compenser en gonflant ou en dégonflant trop souvent car cela consomme une grande quantité d’air. De plus, si vous commencez à lutter contre un problème de surlestage, l’essoufflement peut vite arriver il est donc important de s’entraîner régulièrement à régler sa flottabilité et à se stabiliser à différentes profondeurs pour économiser au maximum son énergie sous l’eau.

De la même façon, si vous avez froid, même légèrement, votre consommation d’air augmentera significativement : eh oui, même aux Antilles où le climat est agréable toute l’année, cela peut arriver, en février / mars la température de l’eau en Martinique descend jusqu’à 26,7°C pendant quelques semaines, alors que fin août elle est plutôt à 29,7°C (mon idéal !). Une combinaison shorty suffit amplement pour quasiment tous nos clients. Parfois en février et mars, certains gabarits très fins portent deux combinaisons l’une sur l’autre.

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La consommation d’air de chacun réduit au fil des plongées avec les formations

Lorsque l’on a peu d’habitudes en plongée, le plongeur est moins stable et la technique du poumon ballast n’est pas encore totalement maîtrisée. Le plongeur peut également avoir tendance à utiliser ses mains pour se déplacer, alors qu’après quelques plongées, cela s’estompe puis disparaît.

En formation PADI Advanced Open Water, nous faisons travailler à nos plongeurs Open Water la flottabilité, c’est l’un des thèmes de leurs 5 plongées de formation. Cela leur permet de mieux se stabiliser et par conséquence de moins consommer. Le palmage doit servir à se propulser uniquement en latéral, pas pour monter ou descendre.

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Au fil des plongée, la façon de respirer sous l'eau se modifie naturellement

La technique de respiration évolue également naturellement : sous l’eau, un plongeur expérimenté utilise davantage le « bas » de sa respiration, il va vider davantage ses poumons que lorsqu’il est à la surface. En plus d’être plus ample, sa respiration se fera plus lente, avec une baisse de la fréquence respiratoire ce qui permet d’augmenter l’efficacité de l’échange gazeux dans les poumons et donc limiter les besoins en air. Cela se fait tout seul, sans même avoir besoin de le conscientiser, au fil des heures passées sous l’eau.

Dans tous les cas, il ne faut jamais faire d’apnée en plongée bouteille : vous consommez votre air à votre rythme !

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