Ponton de Grande Anse d'Arlet, 97217 Les Anses-d'Arlet

Tournage d'un film sur l'esclavage avec Patrick Baucelin

Nous sommes figurants dans un film de Patrick Baucelin. Le documentaire s’intitule “la couleur de l’esclavage”, qui sortira l’année prochaine !

Nous avons été invités car on ressemblait à l’idée des personnes que le réalisateur voulait pour son film.

Une scène d'enfants

Patrick nous avait dit d’amener des vêtements blancs, une chemise et un short.

A cette époque, les enfants étaient pieds nus, nous avons donc joué pieds nus.

Ethan, moi et cinq autres enfants avons joué au loup, et le sol était un peu dur.

C’était un loup truqué. Avant de jouer, on savait déjà qui serait le loup. Il y avait des limites précises et petites au terrain de jeu autorisé pour jouer, car sinon,  la caméra ne nous voyait plus, parce qu’il y avait une pente derrière le terrain de jeu.

A l’arrière-scène, on peut voir la nourrice qui nous surveille : Ethan et moi la bousculons car cela montrait que nous étions absorbés dans le jeu.

Pour faire un film, la patience est un bon allié

Le film sortira sûrement l’été prochain !

Il faut le temps de tourner toutes les scènes, et de les coller entre elles.

Il faut aussi trouver les nouveaux acteurs en cours de route, comme Patrick l’a fait avec nous.

null

Ce qu'il se passe derrière la scène

Derrière la scène, il y a trois caméras qui filment, et on prend environs quatre fois chaque scène, et on met dans le film la meilleure vidéo.

On fait des scènes jusqu’à avoir une vidéo convenable, on ne verra aucun objet “futuriste”, comme les lampes, les voitures…

null

Les différents langages de scène

Avant de commencer chaque scène, Patrick hurlait “silence !”, pour qu’il n’y ait aucun bruit pendant la scène, puis il disait moteur pour mettre en marche les caméras, et enfin il disait action, pour que  la scène commence.

null

Les punitions des esclaves

Quant les esclaves s’enfuyaient, ils étaient punis par une mutilation.

La première fois, on leur coupait une oreille.

La deuxième fois, on leur coupait une jambe

La troisième fois, on les pendait sur la place.

null

Les autres articles que je vous recommande

Je vous recommande également de lire le dernier article de mon frère sur le musée du Père Pinchon.

Article écrit par Matéo, le 27 novembre 2022

Une question ?

Vous souhaitez plus de renseignements, appelez-nous au +33 6 21 20 92 97, ou laissez-nous un message via le formulaire ci-dessous.

Erreur : Formulaire de contact non trouvé !