Je me sens révoltée du plastique depuis que nous vivons en bateau. En Méditerranée, nous en croisions toutes les 5 min en navigation, même loin des côtes. En Martinique difficile d'acheter des salades qui ne sont pas dans un plastique : une aberration en 2019. En revanche en mer on le remarque moins : le plastique flotte et part au large. Loin des yeux, loin des préoccupations, mais le dommage écologique est bien là. À Grenade, la production par habitant est telle qu'ils dérivent constamment autour du bateau. Matéo part souvent en paddle les ramasser. En annexe nous les attrapons au passage. Mais c'est tellement dérisoire par rapport à l'énormité du problème. Nous apportons nos sacs pour les fruits et légumes, refusons ceux des magasins… mais nous contribuons à cela nous aussi : nos poubelles déposées à terre sont soit brûlées soit entreposées dans un gros terrain vague à ciel ouvert, juste à côté de la mer. Au moindre coup de vent tout part dans l'eau. Nous tentons individuellement de réduire nos déchets, mais malheureusement nous sommes loin d'être à un niveau que j'estimerais raisonnable…
Caribbean Islands Are The Biggest Plastic Polluters Per Capita In The World
Of the top thirty global polluters per capita, ten are from the Caribbean region and every year, these ten island nations generate more plastic debris than the weight of 20,000 space shuttles.